LadĂ©claration de don peut ĂȘtre spontanĂ©e ou faire suite Ă  un contrĂŽle. Selon la valeur du don, le mode de dĂ©claration peut ĂȘtre diffĂ©rent : Solutionpour DON D'ÊTRE À DEUX ENDROIT EN MÊME TEMPS dans les Mots croisĂ©s. . Trouve les meilleures rĂ©ponses pour finir n'importe quel type de jeu de mot nous n'avons pas encore sĂ©lectionnĂ© une rĂ©ponse pour cette dĂ©finition, aide les autres utilisateurs en leur suggĂ©rant la solution ou une partie de celle-ci ! Activer les Pourconclure, sur la base des constats faits jusqu'alors (et de lois universelles Ă©ternelles), nous ne pouvons vivre, en tant que conscience unique, Ă  plusieurs endroits Ă  la fois que par alternance entre ces endroits, notre conscience ne pouvant pas ĂȘtre focalisĂ©e en deux points distincts. Il me vient d'ailleurs une comparaison : imaginons notre conscience comme Lessolutions pour DON D ÊTRES À DEUX ENDROITS À LA FOIS 8 LETTRES de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle. Voici Les Solutions de Mots CroisĂ©s pour "DON D ÊTRES À DEUX ENDROITS À LA FOIS 8 LETTRES" UbiquitĂ© . 0 0. Cela t'a-t-il aidĂ© ? 0 0. SuggĂ©rĂ© par les utilisateurs. Utilisateur dĂ©cem par Vebovski. Savez-vous ce qu’est un don en nature ? Un don en nature est un type de don qui ne dĂ©pend pas d’une valeur monĂ©taire, mais d’actes et d’un travail acharnĂ©. Dans les affiches, les brochures ou mĂȘme les photos en ligne, nous voyons souvent que certaines organisations ont besoin de dons en nature. Vay Tiền Nhanh Chỉ Cáș§n Cmnd Nợ Xáș„u. Petit rĂ©veil mĂ©canique ancien que l'on remonte manuellement avec une petite clef. Quelques son fait partie du "MusĂ©e des Sons Disparus". DurĂ©e 0003CatĂ©gorie UCS CLOCKMech ?Le systĂšme UCS, pour Universal Category System, est une initiative du domaine public initiĂ©e par Tim Nielsen, Justin Drury et Kai Paquin, entre autres. Il s'agit d'une liste de catĂ©gories fixes et cohĂ©rentes pour la classification des effets sonores. Il offre une uniformitĂ© dans une structure de nom de fichier pour faciliter la dĂ©nomination et la catĂ©gorisation pour tous ceux qui entretiennent leur propre bibliothĂšque personnelle ou professionnelle. Cette sonothĂšque rĂ©pond Ă  la catĂ©gorisation UCS Cliquez pour afficher la liste UCS Son seul Mode Monophonique ?Un son "monophonique" ne contient qu'un seul canal. Il est gĂ©nĂ©ralement enregistrĂ© par un seul microphone. Dans de rares cas, plusieurs microphones sont utilisĂ©s et mĂ©langĂ©s pour ne donner qu'un seul canal. Le mono est, par exemple, encore utilisĂ© pour les communications son "stĂ©rĂ©ophonique", vise Ă  recrĂ©er un espace sonore. UtilisĂ©, par exemple, sur les CD audio, sur la bande FM ou les disques disques vinyles, il contient deux canaux distincts, un pour la gauche et un pour la son "ambisonique", vise Ă  recrĂ©er un espace sonore en multicanal. UtilisĂ©, par exemple, dans la rĂ©alitĂ© virtuelle, il contient quatre canaux distincts W, X, Y et Z pour le B-format.Conditions Studio ?Un son "studio" a Ă©tĂ© enregistrĂ© dans un lieu exempt de rĂ©verbĂ©ration. Il est donc relativement pur et peut ĂȘtre facilement utilisĂ©, par exemple, pour sonoriser une vidĂ©o prise en intĂ©rieure ou en son "extĂ©rieur" contient des Ă©lĂ©ments perturbateurs. Le son n'est donc pas totalement pur. Il y a parfois un peu de vent, des rumeurs, de l'Ă©cho, son "intĂ©rieur" contient gĂ©nĂ©ralement une forte rĂ©verbĂ©ration. Il ne peut pas, par exemple, ĂȘtre utilisĂ© pour sonoriser une image prise en son "ligne" est totalement pur. Il a Ă©tĂ© enregistrĂ© depuis la sortie ligne de l'appareil son "informatique" est totalement pur puisqu'il a Ă©tĂ© créé sur RĂ©el ?Un son "RĂ©el" a Ă©tĂ© enregistrĂ© en condition rĂ©elle. Par exemple un brossage de dent avec son "IdĂ©alisĂ©" a Ă©tĂ© enregistrĂ© en condition rĂ©elle mais en cherchant Ă  coller au plus prĂšs de l'idĂ©e qu'on se fait de ce son. Par exemple un brossage de dent sans "Bruitage" a Ă©tĂ© enregistrĂ© en studio, avec des astuces de bruiteurs. Par exemple un brossage de caillou avec une brosse Ă  "Design sonore" a Ă©tĂ© créé informatiquement et Ă  partir de rien car la source n'existe pas. Par exemple une soucoupe d'Ă©chantillonnage 48 000 Hz ?C'est le nombre d'Ă©chantillons par seconde qui sont utilisĂ©s pour constituer un son. Un Ă©chantillon est une sortes d'instant 't' qu'un appareil va traiter ou enregistrer sous forme de valeur. Il est exprimĂ© en Hertz Hz ou en kilohertz kHz. Plus la frĂ©quence d'Ă©chantillonnage est Ă©levĂ©e, plus le son est riche. Mais le fichier est alors aussi plus lourd Un mĂȘme son encodĂ© en 96 kHz est deux fois plus lourd qu'en 48 kHz, car il y a deux fois plus d'Ă©chantillons. Un CD Audio contient 44 100 Ă©chantillons chaque seconde exprimĂ© 44 100 Hz ou 44,1 kHz alors qu'un projet audiovisuel en contient gĂ©nĂ©ralement 48 000 par seconde. Cliquez pour en savoir un peu plus. RĂ©solution 24 Bits ?ExprimĂ©e en bits, ce chiffre indique le nombre d'unitĂ©s binaires dont sera constituĂ© chaque "mot" ou Ă©chantillon d'information enregistrĂ©e. Sur un CD audio, 44 100 "mots" de 16 unitĂ©s binaires sont enregistrĂ©s pour chaque seconde. Plus la rĂ©solution est Ă©levĂ©e, plus le son est dĂ©fini, car chaque "mot" ou Ă©chantillon est plus prĂ©cis. Mais le fichier est alors aussi plus lourd un mĂȘme son encodĂ© en 16 bits est deux fois plus lourd qu'en 8 bits car les "mots" sont deux fois plus longs. Cliquez pour en savoir un peu Enregistreur SoundDevices MixPre-3 et Microphones Neumann KM184 ?Auteur Joseph SARDINSon n° 2 669 Autres fichiers intĂ©ressantsNotez, Commentez !Ils ont Ă©galement tĂ©lĂ©chargĂ©Mots-clĂ©s Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des dĂ©finitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois ĂȘtre prĂ©sentes pour le mot Ă  deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de dĂ©couvrir la solution complĂšte de Codycross. Voici le mot Ă  trouver pour la dĂ©finition "Don d'ĂȘtre Ă  deux endroits Ă  la fois" groupe 73 – grille n°5 ubiquite Une fois ce nouveau mot devinĂ©, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la mĂȘme grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complĂšte du jeu. 👍 Les PlĂ©iadiens sont des ĂȘtres incroyablement pacifiques, aimants, spirituels et intelligents qui ont accompli de grandes choses dans leur culture et leur sociĂ©tĂ©. Parmi ces rĂ©alisations, citons la capacitĂ© de voir les yeux fermĂ©s, les capacitĂ©s tĂ©lĂ©pathiques, la capacitĂ© de figer le temps, la guĂ©rison instantanĂ©e d’eux-mĂȘmes et des autres, le vol sans machine ils volent par la pensĂ©e Ă  l’aide de leur Merkabah, une technologie si avancĂ©e qu’ils peuvent disparaĂźtre d’une planĂšte Ă  l’autre en un Ă©clair de lumiĂšre, etc. Ils ont dĂ©passĂ© le stade de dĂ©veloppement spirituel et se concentrent dĂ©sormais sur le dĂ©veloppement scientifique. Leurs villes sont construites Ă  des centaines de pieds sous terre pour les protĂ©ger des rayons nocifs du soleil et de la lune, ainsi que des tremblements de terre, des inondations et d’autres cataclysmes sur leurs planĂštes. Les PlĂ©iadiens vivent dans des citĂ©s de cristal qui scintillent comme de minuscules cristaux de quartz au milieu de la verdure de la nature. Sur les mondes de l’amas stellaire des PlĂ©iades, plusieurs de ces villes ressemblent Ă  des emplacements de cristal sous terre et sous les ocĂ©ans. Ces villes possĂšdent de nombreuses structures et activitĂ©s inhabituelles. Par exemple, elles font pousser leur nourriture Ă  l’intĂ©rieur de leurs bĂątiments parce qu’elles ne veulent pas gaspiller d’espace pour faire pousser des champs ou des jardins en surface. Toute l’eau est recyclĂ©e, il n’y a donc pas besoin de lacs, de riviĂšres ou de chutes d’eau Ă  l’extĂ©rieur des bĂątiments. Les gens prennent l’air en s’asseyant prĂšs des fenĂȘtres lĂ©gĂšrement ouvertes, en particulier la nuit lorsqu’il fait plus frais. Leurs bĂątiments, qui sont faits d’une substance cristalline, sont tous reliĂ©s par des passerelles et des tubes transparents, de sorte qu’ils peuvent voir Ă  travers eux pour observer ce qui se passe Ă  l’extĂ©rieur. Ils ne portent des vĂȘtements que lorsqu’ils vont Ă  l’extĂ©rieur ; sinon, ils sont toujours vĂȘtus de vĂȘtements lĂ©gers, semblables Ă  ce que les humains appellent des combinaisons spatiales ». Les villes de cristal sont construites d’une maniĂšre particuliĂšre avec des cristaux qui ont la forme de hautes tours, de pyramides et de flĂšches en zigzag. Les villes de cristal et le paysage, en gĂ©nĂ©ral, sont pleins de vie, se sentent bien et ont une apparence fantastique. L’énergie pure des planĂštes, des Ă©toiles et des galaxies traverse les villes comme des veines ou des riviĂšres de lumiĂšre blanc argentĂ©, donnant vie Ă  tout. Les villes de cristal plĂ©iadiennes ne sont pas habitĂ©es par un grand nombre de personnes, car il s’agit plutĂŽt de vivre ou d’ĂȘtre dans un environnement propre, harmonieux et paisible. Vivre dans les grandes villes de la Terre oĂč il y a de la pollution, du bruit, du stress, des embouteillages et toutes sortes de mauvaises Ă©nergies est difficilement comparable au fait d’ĂȘtre parmi ces villes de cristal qui brillent comme de minuscules cristaux de quartz parmi la verdure de la nature. Outre les PlĂ©iadiens, de nombreuses autres races stellaires vivent dans ces villes pour faire du commerce ou pour travailler avec les PlĂ©iadiens. Les PlĂ©iadiens vivent dans des villes construites dans les mĂȘmes dimensions que leur corps. Les bĂątiments sont hauts et minces, et une grande partie de leur espace est consacrĂ©e Ă  la circulation de l’air. Ces villes hautes et minces absorbent la lumiĂšre du soleil depuis le sommet des bĂątiments et la font descendre Ă  travers les structures. Les fenĂȘtres sont remplacĂ©es par des puits de lumiĂšre et l’éclairage artificiel est trĂšs peu nĂ©cessaire. Il y a beaucoup de verdure autour des bĂątiments et Ă  l’intĂ©rieur Ă©galement, avec diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s plantĂ©es dans chaque recoin disponible. Il est nĂ©cessaire qu’il y ait des fleurs partout, car les PlĂ©iadiens les utilisent pendant leurs mĂ©ditations. Les PlĂ©iadiens eux-mĂȘmes sont assez minces et grands, avec une taille moyenne de deux Ă  trois mĂštres. On les voit gĂ©nĂ©ralement porter des vĂȘtements blancs qui brillent comme des fils d’argent. Leur peau est gĂ©nĂ©ralement d’un vert pĂąle avec des nuances de bleu et de vert, et leurs cheveux vont du brun clair au blond roux. Les villes plĂ©iadiennes sont construites sous terre, sous les lacs, les riviĂšres ou les ocĂ©ans des planĂštes de l’amas stellaire des PlĂ©iades. Les villes plĂ©iadiennes sont trĂšs avancĂ©es et parfois invisibles pour certaines personnes. La citĂ© du cristal jaune est un lieu de lumiĂšre et de beautĂ©. Ses bĂątiments sont faits de cristaux rayonnants, qui brillent de leur propre lumiĂšre intĂ©rieure. Il y a de nombreux jardins dans la ville, et les gens peuvent se baigner dans la riviĂšre qui la traverse. Les PlĂ©iadiens y vivent en permanence. Ils ont Ă©galement accĂšs Ă  d’autres villes dans le mĂȘme systĂšme stellaire, telles que Blue crystal city Cet endroit est comme une version miniature de la citĂ© de cristal jaune mais de couleur bleue. La citĂ© de cristal rouge Cette ville dĂ©borde d’énergie et de feu. Ses habitants bĂ©nĂ©ficient Ă  la fois de la haute technologie et du dĂ©veloppement spirituel. CitĂ© de cristal verte Cette ville abrite de nombreux guĂ©risseurs, qui fournissent un service Ă  l’ensemble du systĂšme stellaire plĂ©iadien, y compris la Terre. CitĂ© de cristal violette Cette ville offre un enseignement aux personnes de toute la galaxie qui souhaitent visiter et apprendre le dĂ©veloppement spirituel et la culture plĂ©iadienne. Toutes les villes mentionnĂ©es ci-dessus sont ouvertes Ă  tous les Terriens qui souhaitent les visiter, bien qu’il existe des rĂšgles strictes concernant ce dont on peut parler Ă  son retour sur Terre. Il y a aussi plus que ces cinq villes dans l’amas stellaire des PlĂ©iades, mais ce sont les plus populaires. Les villes plĂ©iadiennes ont un trĂšs haut niveau de technologie et sont trĂšs spirituelles. On peut se rendre en esprit Ă  l’intĂ©rieur des citĂ©s de cristal et communiquer avec ses guides et ses professeurs. On dit que les PlĂ©iadiens ont aussi créé quelques villes souterraines sur la Terre, en AmĂ©rique du Sud et aussi sous les dĂ©serts des États-Unis, et ils ont créé de nombreuses colonies plĂ©iadiennes qui se trouvent sous la surface de la Terre prĂšs de sites sacrĂ©s comme Machu Picchu, Ollantaytambo, et d’autres. Les PlĂ©iadiens vivent dans leurs communautĂ©s ou leurs villes sans interfĂ©rer avec la nature ni lui nuire. Ils n’utilisent jamais de produits ou de sous-produits animaux pour se nourrir, se vĂȘtir ou pour toute autre raison. Cependant, ils utilisent des cristaux pour crĂ©er tout ce dont ils ont besoin en utilisant leur esprit, leur conscience et leur connaissance de la manipulation des champs Ă©nergĂ©tiques. Ils respectent toutes les formes de vie animale, les plantes et les arbres en tant qu’ĂȘtres vivants, tout comme les ĂȘtres humains, mais ils ne les consomment pas pour se nourrir. Ils cultivent des fruits et des lĂ©gumes extrĂȘmement nutritifs dans leurs jardins et leurs fermes hydroponiques. Ils ne mangent que ce qui est cultivĂ© dans leurs propres jardins biodynamiques. Il n’y a pas de pollution ou de contamination car ils recyclent tout en engrais pour leurs plantes, ce qui nettoie l’air et l’eau de la planĂšte. Nous vous aimons sommes ici avec sommes votre famille de lumiĂšre. A’HO Aurora RayAmbassadrice de la FĂ©dĂ©ration Galactique 481 Retrouvez-moi sur Odysee, Telegram et GETTR L'ubiquitĂ© rĂ©elle existe-t-elle? Salut Vulcain, Oui. Ça existe. Je crois que Padre Pio pouvait faire ça. Et le Comte de St-Germain l'as fait aussi. Et JĂ©sus aussi. Un corps physique c'est de l'Ă©nergie en vibration. Créé par une activitĂ© de la Conscience la PensĂ©e. Ne serait il pas possible de crĂ©er un grand nombre de corps physiques de la mĂȘme façon ? Tu rencontres 2 personnes. Est-ce que tu peux dĂ©terminer avec certitude, que ces 2 personnes sont 2 individus diffĂ©rent ? Est-il possible que ces 2 personnes puissent ĂȘtre le mĂȘme individu mĂȘme Être qui utilise 2 corps diffĂ©rents avec 2 personnalitĂ©s diffĂ©rentes pour te rencontrer ? Tu pourrais ne pas ĂȘtre conscient de ce qui se passe, alors que lui, oui. Comment dĂ©crirais tu cette expĂ©rience/rĂ©alitĂ©, en des termes matĂ©rialiste ? Il est largement acceptĂ©, que des extra-terrestre peuvent se prĂ©senter Ă  Toi, sous n'importe quelle forme. Le mĂȘme ET, ne pourrais t'ils pas te prĂ©senter 2 formes. Ça pourrais ĂȘtre 2 formes identiques, ou diffĂ©rentes, possiblement cĂŽte Ă  cĂŽte, ou dans 2 endroit diffĂ©rents, en mĂȘme temps ? Un humain ordinaire non informĂ©, qui ne connais ni ne comprend les lois qui permettent de faire ça, dirais probablement Hey, j'ai vu Jos au centre d'achat, et Marie m'as dis quelle l'as aussi vue Ă  l'Église, Ă  la mĂȘme heure ! Comment est-ce possible ? Tout cela, ne serait il pas, encore une fois, une affaire de Conscience ? Bonsoir Ikta, Tous les exemples que tu fournis n'indiquent pas que c'est le mĂȘme individu Ă  2 endroits distincts simultanĂ©ment, mais dans chaque cas, il y a des vĂ©hicules diffĂ©rents, qu'ils soient des genres de clones ne changeant pas grand-chose Ă  l'affaire. Un atome donnĂ© ne peut pas se trouver Ă  deux endroits distincts en mĂȘme temps jusqu'Ă  preuve du contraire qui n'a pas Ă©tĂ© Ă©tablie pour l'instant. Une combinaison d'atomes, comme l'est un corps physique donnĂ©, ne peut alors pas davantage se trouver Ă  deux endroits distincts en mĂȘme temps. Par contre, les autres situations que j'ai proposĂ©es, de mĂȘme que les tiennes ici qui s'en rapprochent, peuvent simuler l'ubiquitĂ© rĂ©elle, alors qu'il s'agit toujours de vĂ©hicules distincts. Dans le cas de clones d'un corps physique donnĂ© qui seraient Ă  diffĂ©rents endroits, comment tu t'y prendrais pour que ta conscience occupe tous ces corps en mĂȘme temps et puisse vivre les diffĂ©rents Ă©vĂ©nements en mĂȘme temps sans ĂȘtre outre mesure perturbĂ©e par tous ces signaux distincts simultanĂ©ment? L'ubiquitĂ© gĂ©nĂ©ralement observĂ©e s'explique par contre trĂšs bien par la sortie du corps physique restĂ© Ă  un endroit alors que le corps astral se trouve Ă  un autre. CHAPITRE ce qui arriva au fameux Don Quichotte dans la Sierra-MorĂ©na[1], l’une des plus rares aventures que rapporte cette vĂ©ridique histoire. Don Quichotte, se voyant en si triste Ă©tat, dit Ă  son Ă©cuyer Toujours, Sancho, j’ai entendu dire que faire du bien Ă  de la canaille, c’est jeter de l’eau dans la mer. Si j’avais cru ce que tu m’as dit, j’aurais Ă©vitĂ© ce dĂ©boire ; mais la chose est faite, prenons patience pour le moment, et tirons expĂ©rience pour l’avenir. — Vous tirerez expĂ©rience, rĂ©pondit Sancho, tout comme je suis Turc. Mais, puisque vous dites que, si vous m’aviez cru, vous eussiez Ă©vitĂ© ce malheur, croyez-moi maintenant, et vous en Ă©viterez un bien plus grand encore. Car je vous dĂ©clare qu’avec la Sainte-Hermandad il n’y a pas de chevalerie qui tienne, et qu’elle ne fait pas cas de tous les chevaliers errants du monde pour deux maravĂ©dis. Tenez, il me semble dĂ©jĂ  que ses flĂšches me sifflent aux oreilles[2]. — Tu es naturellement poltron, Sancho, reprit Don Quichotte ; mais, afin que tu ne dises pas que je suis entĂȘtĂ© et que je ne fais jamais ce que tu me conseilles, pour cette fois je veux suivre ton avis, et me mettre Ă  l’abri de ce courroux qui te fait si peur. Mais c’est Ă  une condition que jamais, en la vie ou en la mort, tu ne diras Ă  personne que je me suis Ă©loignĂ© et retirĂ© de ce pĂ©ril par frayeur, mais bien pour complaire Ă  tes supplications. Si tu dis autre chose, tu en auras menti ; et dĂšs Ă  prĂ©sent pour alors, comme alors pour dĂšs Ă  prĂ©sent, je te donne un dĂ©menti, et dis que tu mens et mentiras toutes les fois que tu diras ou penseras pareille chose. Et ne me rĂ©plique rien ; car, de penser seulement que je m’éloigne d’un pĂ©ril, de celui-ci principalement, oĂč il semble que je montre je ne sais quelle ombre de peur, il me prend envie de rester lĂ , et d’y attendre seul, non-seulement cette Sainte-Hermandad ou confrĂ©rie qui t’épouvante, mais encore les frĂšres des douze tribus d’IsraĂ«l, et les sept frĂšres MachabĂ©es, et les jumeaux Castor et Pollux, et tous les frĂšres, confrĂšres et confrĂ©ries qu’il y ait au monde. — Seigneur, rĂ©pondit Sancho, se retirer, ce n’est pas fuir ; et attendre n’est pas sagesse quand le pĂ©ril surpasse l’espĂ©rance et les forces. Il est d’un homme sage de se garder aujourd’hui pour demain, et de ne pas s’aventurer tout entier en un jour. Et sachez que, tout rustre et vilain que je suis, j’ai bien quelque idĂ©e pourtant de ce qu’on appelle se bien gouverner. Ainsi, ne vous repentez pas d’avoir suivi mon conseil ; montez plutĂŽt sur Rossinante, si vous pouvez, ou sinon je vous aiderai ; et suivez-moi, car le cƓur me dit que nous avons plus besoin maintenant de nos pieds que de nos mains. » Don Quichotte monta sur sa bĂȘte, sans rĂ©pliquer un mot ; et Sancho prenant les devants sur son Ăąne, ils entrĂšrent dans une gorge de la Sierra-MorĂ©na, dont ils Ă©taient proches. L’intention de Sancho Ă©tait de traverser toute cette chaĂźne de montagnes, et d’aller dĂ©boucher au Viso ou bien Ă  Almodovar del Campo, aprĂšs s’ĂȘtre cachĂ©s quelques jours dans ces solitudes, pour Ă©chapper Ă  la Sainte-Hermandad, si elle se mettait Ă  leur piste. Ce qui l’encouragea dans ce dessein, ce fut de voir que le sac aux provisions qu’il portait sur son Ăąne avait Ă©chappĂ© au pillage des galĂ©riens, chose qu’il tint Ă  miracle, tant ces honnĂȘtes gens avaient bien furetĂ©, et pris tout ce qui leur convenait. Les deux voyageurs arrivĂšrent cette nuit mĂȘme au cƓur de la Sierra-MorĂ©na, oĂč Sancho trouva bon de faire halte, et mĂȘme de passer quelques jours, au moins tant que dureraient les vivres. Ils s’arrangĂšrent donc pour la nuit entre deux roches et quantitĂ© de grands liĂ©ges. Mais la destinĂ©e, qui, selon l’opinion de ceux que n’éclaire point la vraie foi, ordonne et rĂšgle tout Ă  sa fantaisie, voulut que GinĂšs de Passamont, cet insigne voleur qu’avaient dĂ©livrĂ© de la chaĂźne la vertu et la folie de don Quichotte, poussĂ© par la crainte de la Sainte-Hermandad qu’il redoutait avec juste raison, eĂ»t aussi songĂ© Ă  se cacher dans ces montagnes. Elle voulut de plus que sa frayeur et son Ă©toile l’eussent conduit prĂ©cisĂ©ment oĂč s’étaient arrĂȘtĂ©s don Quichotte et Sancho Panza, qu’il reconnut aussitĂŽt, et qu’il laissa paisiblement endormir. Comme les mĂ©chants sont toujours ingrats, comme la nĂ©cessitĂ© est l’occasion qui fait le larron, et que le prĂ©sent fait oublier l’avenir, GinĂšs, qui n’avait pas plus de reconnaissance que de bonnes intentions, rĂ©solut de voler l’ñne de Sancho Panza, se souciant peu de Rossinante, qui lui parut un aussi mauvais meuble Ă  vendre qu’à mettre en gage. Sancho dormait, GinĂšs lui vola son Ăąne, et avant que le jour vĂźnt, il Ă©tait trop loin pour qu’on pĂ»t le rattraper. L’aurore parut, rĂ©jouissant la terre, et attristant le bon Sancho Panza ; car, ne trouvant plus son Ăąne, et se voyant sans lui, il se mit Ă  faire les plus tristes et les plus douloureuses lamentations ; tellement que don Quichotte s’éveilla au bruit de ses plaintes, et l’entendit qui disait en pleurant Ô fils de mes entrailles, nĂ© dans ma propre maison, jouet de mes enfants, dĂ©lices de ma femme, envie de mes voisins, soulagement de mes charges, et finalement, nourricier de la moitiĂ© de ma personne, car avec vingt-six maravĂ©dis que tu gagnais par jour, tu fournissais Ă  la moitiĂ© de ma dĂ©pense. » Don Quichotte, qui vit les pleurs de Sancho et en apprit la cause, le consola par les meilleurs raisonnements qu’il put trouver, et lui promit de lui donner une lettre de change de trois Ăąnons sur cinq qu’il avait laissĂ©s dans son Ă©curie. À cette promesse, Sancho se consola, sĂ©cha ses larmes, calma ses sanglots, et remercia son maĂźtre de la faveur qu’il lui faisait. Celui-ci, dĂšs qu’il eut pĂ©nĂ©trĂ© dans ces montagnes, qui lui semblaient des lieux tout-Ă -fait propres aux aventures qu’il cherchait, s’était senti le cƓur bondir de joie. Il repassait en sa mĂ©moire ces merveilleux Ă©vĂ©nements qui, dans de semblables lieux, Ăąpres et solitaires, Ă©taient arrivĂ©s Ă  des chevaliers errants, et ces pensĂ©es l’absorbaient et le transportaient au point qu’il oubliait toute autre chose. Quant Ă  Sancho, il n’avait d’autre souci, depuis qu’il croyait cheminer en lieu sĂ»r, que de restaurer son estomac avec les dĂ©bris qui restaient du butin fait sur les prĂȘtres du convoi. Il s’en allait donc derriĂšre son maĂźtre, chargĂ© de tout ce qu’aurait dĂ» porter le grison[3], et tirant du sac pour mettre en son ventre ; et il se trouvait si bien de cette maniĂšre d’aller, qu’il n’aurait pas donnĂ© une obole pour rencontrer toute autre aventure. En ce moment, il leva les yeux, et vit que son maĂźtre, s’étant arrĂȘtĂ©, essayait de soulever avec la pointe de sa lance je ne sais quel paquet qui gisait par terre. Se hĂątant alors d’aller lui aider, s’il en Ă©tait besoin, il arriva au moment oĂč Don Quichotte soulevait sur le bout de sa pique un coussin et une valise attachĂ©s ensemble, tous deux en lambeaux et Ă  demi pourris. Mais le paquet pesait tant que Sancho fut obligĂ© d’aller le prendre Ă  la main, et son maĂźtre lui dit de voir ce qu’il y avait dans la valise. Sancho s’empressa d’obĂ©ir, et quoiqu’elle fĂ»t fermĂ©e avec une chaĂźne et son cadenas, il lui fut facile, par les trous qu’avait faits la pourriture, de voir ce qu’elle contenait. C’étaient quatre chemises de fine toile de Hollande, et d’autres hardes aussi Ă©lĂ©gantes que propres ; et de plus, Sancho trouva dans un mouchoir un bon petit tas d’écus d’or. DĂšs qu’il les vit BĂ©ni soit le Ciel tout entier, s’écria-t-il, qui nous envoie enfin une aventure Ă  gagner quelque chose. » Il se remit Ă  chercher, et trouva un petit livre de souvenirs, richement ornĂ©. Donne-moi ce livre, lui dit Don Quichotte ; quant Ă  l’argent, garde-le, je t’en fais cadeau. » Sancho lui baisa les mains pour le remercier de cette faveur, et, dĂ©valisant la valise, il mit la lingerie dans le sac aux provisions. À la vue de toutes ces circonstances, Don Quichotte dit Ă  son Ă©cuyer Il me semble, Sancho, et ce ne peut ĂȘtre autre chose, que quelque voyageur Ă©garĂ© aura voulu traverser ces montagnes, et que des brigands, l’ayant surpris au passage, l’auront assassinĂ©, et seront venus l’enterrer dans cet endroit dĂ©sert. — Cela ne peut pas ĂȘtre, rĂ©pondit Sancho ; car des voleurs n’auraient point laissĂ© l’argent. — Tu as raison, reprit Don Quichotte, et je ne devine vraiment pas ce que ce peut ĂȘtre. Mais attends nous allons voir s’il n’y a pas dans ces tablettes quelque note d’oĂč nous puissions dĂ©pister et dĂ©couvrir ce que nous dĂ©sirons savoir. » Il ouvrit le petit livre, et la premiĂšre chose qu’il vit Ă©crite, comme en brouillon, quoique d’une belle Ă©criture, fut un sonnet qu’il lut Ă  haute voix pour que Sancho l’entendĂźt. Ce sonnet disait Ou l’amour n’a point assez de discernement, ou il a trop de cruautĂ© ; ou bien ma peine n’est point en rapport avec la faute qui me condamne Ă  la plus dure espĂšce de tourment. » Mais si l’amour est un dieu, personne n’ignore, et la raison le veut ainsi, qu’un dieu ne peut ĂȘtre cruel. Qui donc ordonne l’amĂšre douleur que j’endure et que j’adore ? » Si je dis que c’est vous, Philis, je me trompe ; car tant de mal ne peut sortir de tant de bien, et ce n’est pas du ciel que me vient cet enfer. » Il faut donc mourir, voilĂ  le plus certain ; car au mal dont la cause est inconnue, ce serait miracle de trouver le remĂšde. » — Cette chanson-lĂ  ne nous apprend rien, dit Sancho ; Ă  moins pourtant que, par ce fil dont il y est question, nous ne tirions le peloton de toute l’aventure. — De quel fil parles-tu ? demanda Don Quichotte. — Il me semble, rĂ©pondit Sancho, que votre grĂące a parlĂ© de fil. — De Philis j’ai parlĂ©, reprit Don Quichotte, et c’est sans doute le nom de la dame dont se plaint l’auteur de ce sonnet ; et, par ma foi, ce doit ĂȘtre un poĂ«te passable, ou je n’entends rien au mĂ©tier. — Comment donc ! s’écria Sancho ; est-ce que votre grĂące s’entend aussi Ă  faire des sonnets ? — Et plus que tu ne penses, rĂ©pondit Don Quichotte. C’est ce que tu verras bientĂŽt, quand tu porteras Ă  ma dame DulcinĂ©e du Toboso une lettre Ă©crite en vers du haut en bas. Il faut que tu saches, Sancho, que tous, ou du moins la plupart des chevaliers errants des temps passĂ©s Ă©taient de grands troubadours, c’est-Ă -dire, de grands poĂ«tes et de grands musiciens ; car ces deux talents, ou ces deux grĂąces, pour les mieux nommer, sont essentielles aux amoureux errants. Il est vrai que les strophes des anciens chevaliers ont plus de vigueur que de dĂ©licatesse[4]. — Lisez autre chose, dit Sancho ; peut-ĂȘtre trouverez-vous de quoi nous satisfaire. » Don Quichotte tourna la page. Ceci est de la prose, dit-il, et ressemble Ă  une lettre. — À une lettre missive[5] ? demanda Sancho. — Elle ne me semble, au commencement, qu’une lettre d’amour, rĂ©pondit Don Quichotte. — Eh bien ! que votre grĂące ait la bontĂ© de lire tout haut, reprit Sancho ; j’aime infiniment ces histoires d’amour. — Volontiers, » dit Don Quichotte ; et, lisant Ă  haute voix, comme Sancho l’en avait priĂ©, il trouva ce qui suit La faussetĂ© de tes promesses et la certitude de mon malheur me conduisent en un lieu d’oĂč arriveront plus tĂŽt Ă  tes oreilles la nouvelle de ma mort que les expressions de mes plaintes. Tu m’as trahi, ingrate, pour un homme qui a plus, mais qui ne vaut pas plus que moi. Si la vertu Ă©tait estimĂ©e une richesse, je n’envierais pas le bonheur d’autrui, et je ne pleurerais pas mon propre malheur. Ce qu’avait fait ta beautĂ©, tes actions l’ont dĂ©truit. Par l’une, je te crus un ange ; par les autres, j’ai reconnu que tu Ă©tais une femme. Reste en paix, toi qui me fais la guerre ; et fasse le ciel que les perfidies de ton Ă©poux demeurent toujours cachĂ©es, afin que tu ne te repentes point de ce que tu as fait, et que je ne tire pas vengeance de ce que je ne dĂ©sire plus. » Quand Don Quichotte eut achevĂ© de lire cette lettre Elle nous en apprend encore moins que les vers, dit-il, si ce n’est pourtant que celui qui l’a Ă©crite est quelque amant rebutĂ©. » Feuilletant ensuite le livre tout entier, il y trouva d’autres poĂ©sies et d’autres lettres, tantĂŽt lisibles, tantĂŽt effacĂ©es. Mais elles ne contenaient autre chose que des plaintes, des lamentations, des reproches, des plaisirs et des peines, des faveurs et des mĂ©pris, cĂ©lĂ©brant les unes et dĂ©plorant les autres. Pendant que Don Quichotte faisait l’examen des tablettes, Sancho faisait celui de la valise, sans y laisser, non plus que dans le coussin, un coin qu’il ne visitĂąt, un repli qu’il ne furetĂąt, une couture qu’il ne rompĂźt, un flocon de laine qu’il ne triĂąt soigneusement pour que rien ne se perdĂźt faute de diligence et d’attention ; tant lui avaient Ă©veillĂ© l’appĂ©tit les Ă©cus d’or dĂ©jĂ  trouvĂ©s, et dont le nombre passait la centaine ! Bien qu’il ne rencontrĂąt rien de plus que cette trouvaille, il donna pour bien employĂ©s les sauts sur la couverture, les vomissements du baume de Fierabras, les caresses des gourdins, les coups de poing du muletier, l’enlĂšvement du bissac, le vol du manteau, et toute la faim, la soif et la fatigue qu’il avait souffertes au service de son bon seigneur, trouvant qu’il en Ă©tait plus que payĂ© et rĂ©compensĂ© par l’abandon du trĂ©sor dĂ©couvert. Le chevalier de la Triste-Figure conservait un grand dĂ©sir de savoir quel Ă©tait le maĂźtre de la valise, conjecturant par le sonnet et la lettre, par la monnaie d’or et par les chemises fines, qu’elle devait avoir appartenu Ă  quelque amoureux de haut Ă©tage, que les dĂ©dains et les perfidies de sa dame avaient conduit Ă  quelque fin dĂ©sespĂ©rĂ©e. Mais, comme en cet endroit Ăąpre et sauvage il ne se trouvait personne dont il pĂ»t recueillir des informations, il ne pensa qu’à passer outre, sans prendre d’autre chemin que celui qui convenait Ă  Rossinante, c’est-Ă -dire oĂč la pauvre bĂȘte pouvait mettre un pied devant l’autre, et s’imaginant toujours qu’au travers de ces broussailles devait enfin s’offrir quelque Ă©trange aventure. Tandis qu’il cheminait dans ces pensĂ©es, il aperçut tout Ă  coup, Ă  la cime d’un monticule qui se trouvait en face de lui, un homme qui allait sautant de roche en roche et de buisson en buisson avec une Ă©tonnante lĂ©gĂšretĂ©. Il crut reconnaĂźtre qu’il Ă©tait Ă  demi nu, la barbe noire et touffue, les cheveux longs et en dĂ©sordre, la tĂȘte dĂ©couverte, les pieds sans chaussures, et les jambes sans aucun vĂȘtement. Des chausses, qui semblaient de velours jaune, lui couvraient les cuisses, mais tellement en lambeaux qu’elles laissaient voir la chair en plusieurs endroits. Bien qu’il eĂ»t passĂ© avec la rapiditĂ© de l’éclair, cependant tous ces dĂ©tails furent remarquĂ©s et retenus par le chevalier de la Triste-Figure. Celui-ci aurait bien voulu le suivre ; mais il n’était pas donnĂ© aux faibles jarrets de Rossinante de courir Ă  travers ces pierrailles, ayant de sa nature le pas court et l’humeur flegmatique. Don Quichotte s’imagina aussitĂŽt que ce devait ĂȘtre le maĂźtre de la valise, et il rĂ©solut Ă  part soi de se mettre Ă  sa poursuite, dĂ»t-il, pour le trouver, courir toute une annĂ©e par ces montagnes. Il ordonna donc Ă  Sancho de prendre par un cĂŽtĂ© du monticule, tandis qu’il prendrait par l’autre, espĂ©rant, Ă  la faveur d’une telle manƓuvre, rencontrer cet homme qui avait disparu si vite Ă  leurs yeux. Je ne puis faire ce que vous commandez, rĂ©pondit Sancho ; car, dĂšs que je quitte votre grĂące, la peur est avec moi, qui m’assaille de mille espĂšces d’alarmes et de visions. Et ce que je dis lĂ  doit vous servir d’avis pour que dorĂ©navant vous ne m’éloigniez pas d’un doigt de votre prĂ©sence. — J’y consens, reprit le chevalier de la Triste-Figure, et je suis ravi que tu aies ainsi confiance en mon courage, qui ne te manquera pas, quand mĂȘme l’ñme te manquerait au corps. Viens donc derriĂšre moi, pas Ă  pas, ou comme tu pourras, et fais de tes yeux des lanternes. Nous ferons le tour de ces collines, et peut-ĂȘtre tomberons-nous sur cet homme que nous venons d’entrevoir, et qui, sans aucun doute, n’est autre que le maĂźtre de notre trouvaille. — En ce cas, rĂ©pondit Sancho, il vaut bien mieux ne pas le chercher ; car, si nous le trouvons, et s’il est par hasard le maĂźtre de l’argent, il est clair que me voilĂ  contraint de le lui restituer. Il vaut mieux, dis-je, sans faire ces inutiles dĂ©marches, que je reste en possession de bonne foi, jusqu’à ce que, sans tant de curiositĂ© et de diligence, le vĂ©ritable propriĂ©taire vienne Ă  se dĂ©couvrir. Ce sera peut-ĂȘtre aprĂšs que j’aurai dĂ©pensĂ© l’argent, et alors le roi m’en fera quitte. — Tu te trompes en cela, Sancho, rĂ©pondit Don Quichotte. DĂšs que nous soupçonnons que c’est le maĂźtre de cet argent que nous avons eu devant les yeux, nous sommes obligĂ©s de le chercher et de lui faire restitution ; et si nous ne le cherchions pas, la seule puissante prĂ©somption qu’il en est le maĂźtre nous mettrait dans la mĂȘme faute que s’il l’était rĂ©ellement. Ainsi donc, ami Sancho, n’aie pas de peine de le chercher, car ce sera m’en ĂŽter une grande si je le trouve. » Cela dit, il donna de l’éperon Ă  Rossinante, et Sancho le suivit Ă  pied, portant la charge de l’ñne, grĂące Ă  GinĂšs de Passamont. Quand ils eurent presque achevĂ© le tour de la montagne, ils trouvĂšrent, au bord d’un ruisseau, le cadavre d’une mule portant encore la selle et la bride, Ă  demi dĂ©vorĂ© par les loups et les corbeaux ; ce qui confirma davantage leur soupçon que ce fuyard Ă©tait le maĂźtre de la valise et de la mule. Pendant qu’ils la considĂ©raient, ils entendirent un coup de sifflet, comme ceux des pĂątres qui appellent leurs troupeaux ; tout Ă  coup, Ă  leur main gauche, ils virent paraĂźtre une grande quantitĂ© de chĂšvres, et derriĂšre elles parut, sur le haut de la montagne, le chevrier qui les gardait, lequel Ă©tait un homme d’ñge. Don Quichotte l’appela aussitĂŽt Ă  grands cris, et le pria de descendre auprĂšs d’eux. L’autre rĂ©pondit en criant de mĂȘme, et leur demanda comment ils Ă©taient venus dans un lieu qui n’était guĂšre foulĂ© que par le pied des chĂšvres, ou des loups et d’autres bĂȘtes sauvages. Sancho lui rĂ©pliqua qu’il n’avait qu’à descendre, et qu’on lui rendrait bon compte de toute chose. Le chevrier descendit donc, et en arrivant auprĂšs de Don Quichotte, il lui dit Je parie que vous ĂȘtes Ă  regarder la mule de louage qui est morte dans ce ravin. Eh bien ! de bonne foi, il y a bien six mois qu’elle est Ă  la mĂȘme place. Mais, dites-moi, avez-vous rencontrĂ© par lĂ  son maĂźtre ? — Nous n’avons rencontrĂ© personne, rĂ©pondit Don Quichotte, mais seulement un coussin et une valise que nous avons trouvĂ©s prĂšs d’ici. — Je l’ai bien aussi trouvĂ©e, moi, cette valise, repartit le chevrier ; mais je n’ai voulu ni la relever, ni m’en approcher tant seulement, craignant quelque malheur, et qu’on ne m’accusĂąt de l’avoir eue par vol ; car le diable est fin, et il jette aux jambes de l’homme de quoi le faire trĂ©bucher et tomber, sans savoir pourquoi ni comment. — C’est justement ce que je disais, rĂ©pondit Sancho ; moi aussi, je l’ai trouvĂ©e, mais je n’ai pas voulu m’en approcher d’un jet de pierre. Je l’ai laissĂ©e lĂ -bas, oĂč elle est comme elle Ă©tait, car je n’aime pas attacher des grelots aux chiens. — Dites-moi, bonhomme, reprit Don Quichotte, savez-vous, par hasard, quel est le maĂźtre de ces objets ? — Ce que je saurai vous dire, rĂ©pondit le chevrier, c’est qu’il y a au pied de six mois environ qu’à des huttes de bergers, qui sont comme Ă  trois lieues d’ici, arriva un jeune homme de belle taille et de bonne façon, montĂ© sur cette mĂȘme mule qui est morte par lĂ , et avec cette mĂȘme valise que vous dites avoir trouvĂ©e et n’avoir pas touchĂ©e. Il nous demanda quel Ă©tait l’endroit de la montagne le plus Ăąpre et le plus dĂ©sert. Nous lui dĂźmes que c’était celui oĂč nous sommes Ă  prĂ©sent ; et c’est bien la vĂ©ritĂ©, car si vous entriez une demi-lieue plus avant, peut-ĂȘtre ne trouveriez-vous plus moyen d’en sortir, et je m’émerveille que vous ayez pu pĂ©nĂ©trer jusqu’ici, car il n’y a chemin ni sentier qui conduise en cet endroit. Je dis donc qu’en Ă©coutant notre rĂ©ponse, le jeune homme tourna bride, et s’achemina vers le lieu que nous lui avions indiquĂ©, nous laissant tous ravis de sa bonne mine et de la hĂąte qu’il se donnait Ă  s’enfoncer dans le plus profond de la montagne. Et depuis lors nous ne le vĂźmes plus jamais, jusqu’à ce que, quelques jours aprĂšs, il coupa le chemin Ă  l’un de nos pĂątres, et, sans lui rien dire, il s’approcha de lui, et lui donna un tas de coups de pied et de coups de poing. Ensuite, il s’en fut Ă  la bourrique aux provisions, lui prit tout le pain et le fromage qu’elle portait, et, cela fait, il s’enfuit et rentra dans la montagne plus vite qu’un cerf. Quand nous apprĂźmes cette aventure, nous nous mĂźmes, quelques chevriers et moi, Ă  le chercher presque pendant deux jours, dans le plus Ă©pais des bois de la montagne, au bout desquels nous le trouvĂąmes blotti dans le creux d’un gros liĂšge. Il vint Ă  nous avec beaucoup de douceur ; mais les habits dĂ©jĂ  en piĂšces, et le visage si dĂ©figurĂ©, si brĂ»lĂ© du soleil, qu’à peine nous le reconnaissions ; si bien que ce furent ses habits, tout dĂ©chirĂ©s qu’ils fussent, qui, par le souvenir que nous en avions gardĂ©, nous firent entendre que c’était bien lĂ  celui que nous cherchions. Il nous salua trĂšs-poliment ; puis, en de courtes mais bonnes raisons, il nous dit de ne pas nous Ă©tonner de le voir aller et vivre de la sorte, que c’était pour accomplir certaine pĂ©nitence que lui avaient fait imposer ses nombreux pĂ©chĂ©s. Nous le priĂąmes de nous dire qui il Ă©tait ; mais nous ne pĂ»mes jamais l’y dĂ©cider. Nous lui dĂźmes aussi, quand il aurait besoin de nourriture et de provisions, de nous indiquer oĂč nous le trouverions, parce que nous lui en porterions de bon cƓur et trĂšs-exactement ; et, si cela n’était pas plus de son goĂ»t, qu’il vĂźnt les demander, mais non les prendre de force aux bergers. Il nous remercia beaucoup de nos offres, nous demanda pardon des violences passĂ©es, et nous promit de demander dorĂ©navant sa nourriture pour l’amour de Dieu, sans faire aucun mal Ă  personne. Quant Ă  son habitation, il nous dit qu’il n’en avait pas d’autre que celle qu’il pouvait rencontrer oĂč la nuit le surprenait ; enfin, aprĂšs ces demandes et ces rĂ©ponses, il se mit Ă  pleurer si tendrement, que nous aurions Ă©tĂ© de pierre, nous tous qui Ă©tions Ă  l’écouter, si nous n’eussions fondu en larmes. Il suffisait de considĂ©rer comment nous l’avions vu la premiĂšre fois, et comment nous le voyions alors ; car, ainsi que je vous l’ai dit, c’était un gentil et gracieux jeune homme, et qui montrait bien, dans la politesse de ses propos, qu’il Ă©tait de bonne naissance et richement Ă©levĂ©, si bien que nous Ă©tions tous des rustres, et que, pourtant, sa gentillesse Ă©tait si grande qu’elle se faisait reconnaĂźtre mĂȘme par la rusticitĂ©. Et tout Ă  coup, pendant qu’il Ă©tait au milieu de sa conversation, le voilĂ  qui s’arrĂȘte, qui devient muet, qui cloue ses yeux en terre un bon morceau de temps, et nous voilĂ  tous Ă©tonnĂ©s, inquiets, attendant comment allait finir cette extase, et prenant de lui grande pitiĂ© ; en effet, comme tantĂŽt il ouvrait de grands yeux, tantĂŽt les fermait, tantĂŽt regardait Ă  terre sans ciller, puis serrait les lĂšvres et fronçait les sourcils, nous reconnĂ»mes facilement qu’il Ă©tait pris de quelque accident de folie. Mais il nous fit bien vite voir que nous pensions vrai ; car il se releva tout Ă  coup, furieux, de la terre oĂč il s’était couchĂ©, et se jeta sur le premier qu’il trouva prĂšs de lui, avec tant de vigueur et de rage, que si nous ne le lui eussions arrachĂ© des mains, il le tuait Ă  coups de poing et Ă  coups de dent. Et tout en le frappant, il disait Ah ! traĂźtre de Fernand ! c’est ici, c’est ici que tu me paieras le tour infĂąme que tu m’as jouĂ© ; ces mains vont t’arracher le cƓur oĂč logent et trouvent asile toutes les perversitĂ©s rĂ©unies, principalement la fraude et la trahison ; » et il ajoutait Ă  cela d’autres propos qui tendaient tous Ă  mal parler de ce Fernand, et Ă  l’appeler traĂźtre et perfide. Enfin, nous lui ĂŽtĂąmes, non sans peine, notre pauvre camarade, et alors, sans dire un mot, il s’éloigna de nous Ă  toutes jambes, et disparut si vite entre ces roches et ces broussailles qu’il nous fut impossible de le suivre. Nous avons de lĂ  conjecturĂ© que la folie le prenait par accĂšs, et qu’un particulier nommĂ© Fernand a dĂ» lui faire quelque mĂ©chant tour, aussi cruel que le montre l’état oĂč il l’a rĂ©duit. Et tout cela s’est confirmĂ© depuis par le nombre de fois qu’il est venu Ă  notre rencontre, tantĂŽt pour demander aux bergers de lui donner une part de leurs provisions, tantĂŽt pour la leur prendre de force ; car, quand il est dans ses accidents de folie, les bergers ont beau lui offrir de bon cƓur ce qu’ils ont, il ne veut rien recevoir, mais il prend Ă  coups de poing. Au contraire, quand il est dans son bon sens, il demande pour l’amour de Dieu, avec beaucoup de politesse, et quand il a reçu, il fait tout plein de remerciements, sans manquer de pleurer aussi. Et je puis vous dire, en toute vĂ©ritĂ©, seigneurs, continua le chevrier, qu’hier nous avons rĂ©solu, moi et quatre bergers, dont deux sont mes pĂątres et deux mes amis, de le chercher jusqu’à ce que nous le trouvions, et quand nous l’aurons trouvĂ©, de le conduire, de grĂ© ou de force, Ă  la ville d’Almodovar, qui est Ă  huit lieues d’ici ; et lĂ , nous le ferons guĂ©rir, si son mal peut ĂȘtre guĂ©ri, ou du moins nous saurons qui il est, quand il aura son bon sens, et s’il a des parents auxquels nous puissions donner avis de son malheur. VoilĂ , seigneurs, tout ce que je puis vous dire touchant ce que vous m’avez demandĂ©, et comptez bien que le maĂźtre des effets que vous avez trouvĂ©s est justement le mĂȘme homme que vous avez vu passer avec d’autant plus de lĂ©gĂšretĂ© que ses habits ne le gĂȘnent guĂšre. » Don Quichotte, qui avait dit, en effet, au chevrier comment il avait vu courir cet homme Ă  travers les broussailles, resta tout surpris de ce qu’il venait d’entendre ; et, sentant s’accroĂźtre son dĂ©sir de savoir qui Ă©tait ce malheureux fou, il rĂ©solut de poursuivre sa premiĂšre pensĂ©e, et de le chercher par toute la montagne, sans y laisser une caverne, une fente, un trou qu’il ne visitĂąt jusqu’à ce qu’il l’eĂ»t trouvĂ©. Mais la fortune arrangea mieux les choses qu’il ne l’espĂ©rait ; car, en ce mĂȘme instant, parut, dans une gorge de la montagne qui dĂ©bouchait sur eux, le jeune homme qu’il voulait chercher. Celui-ci s’avançait en marmottant dans ses lĂšvres des paroles qu’il n’eĂ»t pas mĂȘme Ă©tĂ© possible d’entendre de prĂšs. Son costume Ă©tait tel qu’on l’a dĂ©peint ; seulement, lorsqu’il fut proche, Don Quichotte s’aperçut qu’un pourpoint en lambeaux qu’il portait sur les Ă©paules Ă©tait de peau de daim parfumĂ©e d’ambre[6] ; ce qui acheva de le convaincre qu’une personne qui portait de tels habits ne pouvait ĂȘtre de basse condition. Quand le jeune homme arriva prĂšs d’eux, il les salua d’une voix rauque et forte, mais avec beaucoup de courtoisie. Don Quichotte lui rendit ses saluts avec non moins de civilitĂ©, et, mettant pied Ă  terre, il alla l’embrasser avec une grĂące affectueuse, et le tint quelques minutes Ă©troitement serrĂ© sur sa poitrine, comme s’il l’eĂ»t connu depuis longues annĂ©es. L’autre, que nous pouvons bien appeler le DĂ©guenillĂ© de la mauvaise mine, comme Don Quichotte le chevalier de la Triste-Figure, aprĂšs s’ĂȘtre laissĂ© donner l’embrassade, l’écarta un peu de lui, et, posant ses deux mains sur les Ă©paules de Don Quichotte, il se mit Ă  le regarder comme s’il eĂ»t voulu chercher Ă  le reconnaĂźtre, n’étant peut-ĂȘtre pas moins surpris de voir la figure, l’air et les armes de Don Quichotte, que Don Quichotte ne l’était de le voir lui-mĂȘme en cet Ă©tat. Finalement, le premier qui parla, aprĂšs leur longue accolade, ce fut le DĂ©guenillĂ©, qui dit ce que nous rapporterons plus loin. ↑ On appelle en Espagne sierra scie une cordillĂšre, une chaĂźne de montagnes. La Sierra-Morena montagnes brunes, qui s’étend presque depuis l’embouchure de l’Èbre jusqu’au cap Saint-Vincent, en Portugal, sĂ©pare la Manche de l’Andalousie. Les Romains l’appelaient Mons Marianus. ↑ La Sainte-Hermandad faisait tuer Ă  coups de flĂšches les criminels qu’elle condamnait, et laissait leurs cadavres exposĂ©s sur le gibet. ↑ Il paraĂźt que CervantĂšs ajouta aprĂšs coup, dans ce chapitre, et lorsqu’il avait Ă©crit dĂ©jĂ  les deux suivants, le vol de l’ñne de Sancho par GinĂšs de Passamont. Dans la premiĂšre Ă©dition du Don Quichotte, il continuait, aprĂšs le rĂ©cit du vol, Ă  parler de l’ñne, comme s’il n’eĂ»t pas cessĂ© d’ĂȘtre en la possession de Sancho, et il disait ici Sancho s’en allait derriĂšre son maĂźtre, assis sur son Ăąne Ă  la maniĂšre des femmes
 » Dans la seconde Ă©dition, il corrigea cette inadvertance, mais incomplĂštement, et la laissa subsister en plusieurs endroits. Les Espagnols ont religieusement conservĂ© son texte, et jusqu’aux disparates que forme cette correction partielle. J’ai cru devoir les faire disparaĂźtre, sauf toutefois une seule mention de l’ñne, que j’ai gardĂ©e au chapitre XXV. L’on verra, dans la seconde partie du Don Quichotte, que CervantĂšs se moque lui-mĂȘme fort gaiement de son Ă©tourderie, et des contradictions qu’elle amĂšne dans le rĂ©cit. ↑ TĂ©moin celle d’Amadis de Gaule, Leonoreta sin roseta,Blanca sobre toda flor,Sin roseta no me metaEn tal culpa vuestro amor, etc. Lib. II, cap. 54. ↑ Carta signifie Ă©galement lettre et charte ; de lĂ  la question de Sancho. ↑ Coleto de ambar. Ce pourpoint parfumĂ© se nommait en France, au seiziĂšme siĂšcle collet de senteur, ou collet de fleurs. Voir Montaigne, livre I, chap. XXII, et les notes.

don d ĂȘtre Ă  deux endroits Ă  la fois